WordPress sert à créer des sites web lorsqu'on a aucune connaissance dans les langages utilisés pour en créer.

Avant-propos

En 1997, soit cinq ans après la première page du web, j'ai créé mon premier site web pour une association (qui a reçu plus 400.000 visiteurs, en dix ans). A cette époque, le modem faisait du bruit. On entendait les octets passer ! Le poids de la page était un élément déterminant. Le contenu textuel était privilégié. Seule l'image présentant un réel plus pour la compréhension était ajoutée.

Puis, en amateur, gratuitement et toujours "avec amour", d'autres sites ont été créés. J'ai fini par créer mes propres tutoriels sur les langages web (HTML, le CSS, le JS et le PHP), mais aussi sur SQLite, C, ...

En 2019, toujours en amateur pour une association, j'ai créé un petit site 100 % mobile responsive, utilisant les fichiers w3.css et w3.js, "parfait" selon les audits réalisés par Google (la meilleure note au niveau "Performance", "Accessibility", "Best Pratices" et "SEO").

Mais, ce n'était pas suffisant !

Il manquait une apparence professionnelle ...

Il est vrai que je suis plus codeur que designer. Pour juger un site, je regarde le code-source de sa page d'accueil. Et, ce que j'y vois me dissuade d'utiliser un CMS. Mais, force est de constater que tout le monde se fout du code-source si la page est jolie ...

Donc, si on fait abstraction du code horrible (et souvent remplis d'erreurs), des ressources énormes nécessaires (source de lenteur côté serveur), de l'encombrement des autoroutes de l'information (source de lenteur au niveau de l'affichage côté client), bref, si on retire tous les inconvénients, les CMS ont des avantages.

Le succès des CMS tient au fait que créer rapidement - Time is money - un très joli site également consultable sur smartphone est devenu à la portée de tous. Il n'est plus nécessaire de coder (ou de payer un codeur) pour créer un site d'apparence professionnelle.

Et, non de "qualité" professionnelle" ... si le code est pourri, rempli d'erreurs et lourd.

Pourquoi WordPress ?

Force est de constater que la très grande majorité des sites (personnels, d'associations, d'entreprises, de partis politiques, ...) sont aujourd'hui créés via des CMS, Content Management System en anglais.

Je n'ai pas testé les autres CMS, car WordPress est le plus célèbre. En 2019, un tiers du web est lié à WordPress ! WordPress dispose de plus de 5.000 thèmes et plus de 54.000 extensions ...

Source : fr.wordpress.org, un site de référence pour les francophones.

Apparu en 2003, WordPress s'appuie sur le PHP (comme langage de programmation) et sur MySQL (comme base de données). Toutefois, il ne requiert aucune connaissance ni en PHP, ni en SQL. Pas même en HTML, CSS et JavaScript (langages de base du web). Il est donc idéal pour créer un site lorsqu'on ne sait pas coder.

Ses concurrents directs sont à 2,8 % (Joomla) et à 1,8 % (Drupal).

Ce que fait WordPress

WordPress dispose d'une interface d'administration très puissante permettant :

• de gérer des articles
• de gérer les catégories et sous-catégories auxquelles appartiennent les articles
• de gérer des pages (= des articles qui ne seront pas catégorisés, ni archivés)
• de gérer des menus et sous-menus auxquels appartiennent les pages
• de gérer les utilisateurs
• d'autoriser (ou non) les visiteurs à commenter
• de gérer les commentaires (rendus publics que s'ils sont approuvés)
• de gérer une bibliothèque de média (images, sons, vidéos)
• de choisir un thème (= une structure de page) ou d'en changer
• d'installer des extensions (= des boîtes d'outils)
• d'inclure des widgets (= des outils/gadgets sur la page web)
• de mettre à jour wordPress, le thème ou les extensions utilisées, en un clic
• d'obtenir de l'aide (en fonction de la zone d'administration où vous êtes)
• ...

Bien que dédié à la création d'articles auxquels les visiteurs peuvent laisser leurs commentaires (blog), WordPress peut aussi être utilisé sans création d'articles, mais uniquement par la création de pages et menus pour créer un site-vitrine.

Un widget est l'abréviation anglaise de "window" et "gadget". Exemples : un calendrier, un nuage d'étiquettes, ... sur une page web

Un utilisateur appartient à un des 5 niveaux suivants :

1. Administrateur : Peut tout faire et notamment créer de nouveaux utilisateurs (y compris de niveau "Administrateur"), gérer les thèmes, les extensions, les menus, ...
2. Éditeur : Ne gère que les articles, pages et commentaires (y compris des administrateurs).
3. Auteur : Ne gère que ses articles et les commentaires y afférents.
4. Contributeur : Ne peut que soumettre des articles à la publication.
5. Abonné : Ne peut que lire que les articles privés.

WordPress permet à vos visiteurs de s'abonner (gratuitement) aux articles et/ou commentaires publics de votre blog (comme pour les grands journaux de la presse), en cliquant sur le "RSS" ad hoc sur la page d'accueil du blog. Avec WordPress, vous devenez journaliste !

Documentation officielle

Installation

Après avoir acheté votre nom de domaine et votre hébergement, il vous suffira d'un clic dans l'interface de votre espace-client.

Installation (Documentation officielle)

Votre Profil

En tant qu'administrateur, pour mieux tester le site, vous pouvez vous dédoubler en éditeur, auteur, contributeur et abonné, en donnant, à chaque fois, une adresse e-mail différente. Le mot de passe peut être identique (recommandé).

Pour chaque profil, après vous être inscrit sur le site gravatar, vous pouvez utiliser le même avartar (votre photo) et le même mot de passe (recommandé). Seuls l'adresse e-mail et l'identifiant doivent être différents.

Votre avatar apparaîtra alors face à chacun de vos articles et commentaires.

Les thèmes

Un thème est une structure de page. Gratuit ou payant, certains dédiés à une extension.

Attention. Tous les thèmes ne sont pas compatibles avec votre version de WordPress.

Pour un débutant, choisir les thèmes (gratuits) créés par les développeurs de WordPress. Twenty Sixteen n'est pas mal. Sachez que vous pourrez changer de thème, en un clic.

Ne prêtez pas attention aux images illustrant le thème. Elles sont volontairement tentantes. Concentrez-vous sur la structure (position du menu, nombre de colonnes, ...) qui vous plaît

Avant d'installer des extensions, jouez avec WordPress durant plusieurs semaines. Créez des articles, des pages, des menus, des catégories, ajouter des widgets, régler les paramètres généraux, changer de thèmes, ...

Les extensions

Une extension, appelée plug-in en anglais, est une boîte d'outils qui permettent d'obtenir une apparence professionnelle. Un outil crée du code à votre place. Exemple : création d'un formulaire.

Attention, la suppression d'une extension supprime le code créé.

Comme un centenaire ne vit pas plus de 36 525 jours, même en testant une extension par jour, vous n'en ferez pas le tour. D'autant plus que durant ce temps, de nouvelles extensions seront créées, sans parler des toutes les nouvelles versions d'une même extension. Bref, le choix est immense. Au final, il sera basé sur sa réputation fondée sur le nombre d'installations depuis sa création de l'extension et au cours des derniers mois, la richesse de sa documentation et les commentaires des utilisateurs et des experts.

Payante ou gratuite ?

Beaucoup d'extensions sont totalement gratuites, la plupart sont gratuites, mais les outils les plus performants sont payants, d'autres ne sont que payantes. Parfois, le prix est nettement plus cher que celui de l'hébergement du site. Toutefois, la concurrence est rude entre les équipes de développement, réparties dans le monde entier et fait baisser les prix. Cependant, une extension devenue célèbre peut devenir payante. Enfin, n'oubliez pas qu'un outil payant dans une extension peut être gratuit dans une autre.

N'installez pas toutes les extensions gratuites. Limitez-vous à la meilleure dans sa catégorie. En effet, les outils (même payant) peuvent contenir des bugs. Or, ces outils créent du code. Ainsi, le bon code généré par un bon outil peut être "démoli" par un mauvais outil. Multiplier les installations, c'est multiplier les risques.

Les extensions partiellement gratuites sont, a priori, un bon choix car le développeur met sa réputation en jeu. Et, il espère que l'utilisateur sera si content de la version gratuite qu'il acceptera de payer la version supérieure.

La concurrence est si rude que l'extension recommandée dans un livre loué dans une bibliothèque aura probablement disparu des écrans radar lorsque vous le lirez.

Installation

Installer une extension très simple.

Voici mes gratuits recommandés (en août 2019)

Elementor Page Builder

L'éditeur de texte natif de WordPress n'offre que des fonctionnalités limitées : mettre le texte en gras, italique, placer un lien et une image. Certes, l'essentiel y est, mais ...

Une video vaut mieux qu'un long discours.

Description (selon fr.wordpress.org)

Pour créer des formulaires

Une fois le formulaire créé (et enregistrée), il suffit d'insérer le short-code dans la page souhaitée.

Voir une liste d'extensions

HappyForms

Interface en anglais. L'apparence des champs est parfaite et autorise l'envoi d'une copie du message à l'utilisateur (expéditeur). Toutefois, la version gratuite est très limitée. Les champs URL, pièce jointe, date ... sont possible dans la version payante.

Les courriels envoyés sont au format HTML. Ils sont donc plus jolis et intègrent les liens

Contact Form 7

Interface en français. Intégre plus de champs qu'HappyForms et un quizz et supporte ReCaptcha (v3) de Google. Toutefois, l'apparence des champs est plus spartiate et n'envoie pas une copie à l'utilisateur.

Conseils

• Tout article devrait être illustré par une image (située entre le titre et l'article)